Eglise Saint-Grégoire Saint-Salomon coucher de soleil, vue de la rue des rouloirs.

Histoire de la ville

Le nom de Pithiviers vient du gaulois « quatre », les quatre chemins : la voie d’Orléans à Reims y croisait celle de Sens à Rennes. Les Romains bâtissent un fort sur le promontoire formé par le confluent de la vallée de l’Œuf avec le ru du Val saint Jean. Quand l’insécurité s’installe au IIIe s., la population se regroupe autour. Au Xe s., dame Héloïse de Champagne fait élever un donjon avec une église dont demeurent encore la tour de la Collégiale saint Georges, une crypte et le bas-côté devenu le préau de l’école abbé Regnard.

Au cours du temps, la ville s’étoffe. L’église paroissiale saint Salomon – saint Grégoire construite à la fin du XIe s., devenue trop petite au XVe, est agrandie. Un magnifique grand orgue l’orne à partir du XVIIIe s. : son large registre lui assure une réputation internationale auprès des plus prestigieux musiciens. Puis, une nouvelle enceinte est bâtie, les mails nous en livrent toujours le tracé.

À la charnière de la Beauce et du Gâtinais, Pithiviers est un important centre marchand. Ses marchés et ses foires attirent les foules. Les marchés hebdomadaires sur les places centrales, sur le mail ouest et à Saint-Aignan ont toujours du succès. La foire de la saint Georges, fin avril, anime le centre ville depuis mille ans. Le chemin de fer de Malesherbes à Orléans apporte une nouvelle activité après 1870, comme il en est de la décentralisation parisienne depuis 1960. Les zones industrielle et commerciale se constituent au nord de la ville. Aujourd’hui, l’autoroute A 19 marque une nouvelle étape de son développement démographique et économique.

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